Après cette sympathique journée à Cochin, je me dirige vers la bus station pour prendre mon bus (direct bien sûr) pour Munnar. Le dernier bus direct part à 15h, m’a t’on dit la veille. Parfait, j’arrive à 14h, je demande aux chefs de station si le bus est toujours d’actualité. “Ah ben non ce bus là en fait il est aléatoire, des fois il vient, des fois non”. Ah oui, un bus aléatoire ? Bon bon, si je suis chanceux je vais pouvoir l’avoir. J’attends un peu, j’en profite pour demander la même chose à 4 controleurs différents (règle importante : toujours demander à plusieurs personnes la même information et en déduire la véracité de l’information) ; au fur et à mesure on m’avoue que le bus a quand même bien peu de chances de venir.
Par contre, il y a un bus qui est parfait pour moi, a destination de Allaparam (je ne suis pas sur du nom) à correspondance directe pour Munnar ! Toutes les 5 min une correspondance pour Munnar !
Ok je prends ce bus, peu rassuré, surtout quand je vois qu’il n’y a plus de place assise. Pas de probleme, toi au fond tu te pousses “mais euh, on va être 6 sur 4 sieges non ?”. Hop, au moins, on ne risque pas de bouger :-) Courageux, je commence le Harry poter fraichement acquis (en anglais s’il vous plait), les indiens me regardent bizarrement. Au fur et à mesure des arrêts le bus se remplit, il y a 20 personnes debouts tassées devant moi :-)
Arrivée à Allaparam, à la recherche de mon direct pour Munnar sensé être à une fréquence de 5 min, je me rends compte qu’il n’y en a pas aujourd’hui (ou alors lui aussi est aléatoire), mais par contre si je prend ce bus pour Adimali, c’est sûr je trouverai une correspondance directe pour Munnar facilement !
Umh, ne me l’a t’on pas déjà fait le coup de la correspondance directe ? De toutes façons, c’est sur la route, je ne perds pas grand chose.
Dans le bus, la pluie tombe fortement (c’est la fin de la mousson dans le kérala), mais quand tout le monde ferment les fenêtres j’ai l’impression de manquer d’air dans le bus. J’échange mon siège avec un indien, j’ouvre la fenetre par intermitence et je me fais arroser par la pluie torrentielle ; au moins, je respire un peu d’air frais.
Arrivée à Adimali, le bus pour Munnar se présentera après 30 min d’attente.
Arrivée à Munar, je mange avec un allemand rencontré dans le restaurant (chercheur en maths), et je demande à un rickshaw de m’emmener à l’hotel que m’ont conseillé les insaliens : le zina cottage (aussi conseillé dans le lonely) ; en dehors de la ville, on monte sur une petite montagne caillouteuse, il fait nuit noir, j’arrive au cottage, chambre double, ambiance sympa (la télé qui passe les reportages de national geographic sur une tribu africaine), les hôtes sont charmants (2 personnes agées).
Mon victorinox (couteau suisse) indique 19°, et une altitude de 1500m. Soit une différence de 13° et 1350m avec Chennai.
jsui sûer qu’avt la fin du séjour ce merveilleux couteau suisse lui lavera son linge à notre bien aimé matthieu !!
:):):):p